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LEONIE PERNET – CHANSON DE MA TERRE LOINTAINE

Ou la la, le Biches festival… dans les bois de la région de l’Orne. Programmation au zénith pour découvrir des talents en devenir. L’année dernière la grosse sensation était MalikDjoudi, cette année c’est une cousine éloignée de la planète électronique Léonie Pernet. Son album Crave (Le manqueen Français) est un voyage où il y a des comptines que ne renierait pas un Tim Burton, quelque chose de planant, partant sur des terres froides, on pense à l’ambiance de Seventeen seconds des Cure.   

Pour le concert, on est embarqué sur un carrousel fantôme.

Silhouette fine, chevelure de lionne, veste dorée elle terrasse le public, avec son acolyte alternant une douceur excessive et un rythme martial martial ? pas tout à fait parce que j’ai un jeu de batterie assez ample, et je trouve ça bien de ne pas avoir peur ensuite de moments constitués uniquement du son du piano, de moments doux. Pour moi, ce sont deux univers, deux énergies qui coexistent et ça emporte en dynamique et donc en contraste. 

Léonie Pernet – Biches festival (c)Chill Okubo Friedmann

Alliance des percussions et du piano. Des synthés et des chœurs.

Dommage, elle a joué alors qu’il faisait encore jour, il aurait été intéressant de vivre cette expérience de nuit, ces couleurs sur scèneces moments d’explosions, normalement,je demande du bleu, je trouve que c’est une couleur très profonde, assez dense, et parfois on est entre le pourpre, le bleu profond et le vert d’eau…

Le concert a commencé avec une reprise de Indian song, tiré du film de Marguerite Duras qu’interprétait Delphine Seyrig brillante et sensuelle, l’une des rares fois où l’on a pu entendre Léonie chanter en français… chanson de ma terre lointaine…

Bonne nouvelle Malik Djoudi a remixé Butterfly, en écoute début juillet…

SZAMANKA

Photo de couverture : Titouan Massé